jeudi 15 novembre 2007

Aquarelle, danseurs pendant le Heiva

L’Ote’a.
L’Ote’a était à l’origine une danse guerrière, très codifiée. Elle est une danse Plutôt exécutée par les hommes, désormais dansée également par les femmes. Ote’a en tahitien signifie une manière de danser les jambes écartées, les talons joints, à fléchir les genoux et à les écarter vigoureusement au son des to’ere. C’est pourquoi cette danse a toujours eu plutôt un caractère masculin, bien qu’aujourd’hui les femmes aussi se mettent à l’ote’a. Si les femmes dansent l’ote’a avec les hommes, la danse s’appelle « l’ote’a amui ». Les pieds ne quittent jamais le sol, et les mouvements des femmes diffèrent de ceux des hommes par les mouvements des hanches, provoqués par la flexion alternative des genoux. On appelle cette danse le Pa’oti ou plus communément le Tamure. Qui n’a pas été invité à danser l’ote’a ne peut saisir la difficulté de l’exécuter sans faire rire les « vrais » danseurs ! On se sent paralysé du bassin et des genoux…L’entraînement des enfants commence à partir de 3 ans ! c’est donc un long apprentissage. Les mouvements des bras n’ont apparemment pas de signification tangible, a contrario des aparima qui sont hautement symboliques. La chorégraphie impose que les danseurs évoluent en colonnes, par sexe et de façon géométrique, avec autant de variantes qui dépendent de la créativité des chefs de ballets.
3 autres danses majeures sont représentées au cours des concours de danses des fêtes du Heiva, le hivinau, le Pa’o’a et l’aparima. Les 2 premières narrent la vie dans les îles, son côté lascif et indolent, avec de fortes connotations érotiques. L’aparima est un conte de geste.

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Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico