vendredi 9 novembre 2007

Les Himene
Les Himene sont une façon de perpétuer la Culture Ma’ohi, l’histoire des Premiers Polynésiens. Ils avaient une essence divine. Ils sont le trait d’union entre le Sacré et le quotidien. Les himene sont des chants religieux qui puisent leurs sources dans les hymnes des missionnaires et des chants polyphoniques de l’époque pré-Européenne. Plusieurs variantes existent, les himene ruau, ute ou tarava. Ils n’ont jamais été écrits, et se transmettent ainsi de génération en génération. Ces chants sont ceux que l’on entend le dimanche lors de l’office. Notamment au Temple protestant de Paofai à Papeete. Leur origine provient des missionnaires protestants anglais. Ils évoquent des Dieux des Temps anciens, de grands Chefs du Passé. Les légendes ma’ohi, la vie polynésienne d’antan, les grands héros des guerres, les Chefs Ma’ohi et les Dieux des légendes, toutes ces grandes évocations sont chargées de poésie.
Accessoires pour le tamure
Le tamure à l’origine n’est pas une danse contrairement aux idées reçues, mais un chant. Les popa’a ont fait peu à peu l’assimilation et le tamure est entré dans l’inconscient collectif. Le tamure, comme toutes les danses s’exécute pieds nus. Les hanches sont enveloppées d’un more, une jupe de fibres végétales, et d’une ceinture ornée de coquillages. Obligatoire ,le soutien gorge « kaina » (pour les « titi ») en noix de coco polies. Des cascades de colliers de tiare, hibiscus frangipaniers et autres fougères odoriférantes, et la couronne de fleurs ou une coiffe réalisée en tapa agrémentée de coquillages. Dans chaque main, un éventail de fibres végétales. Les Grands Ballets de Tahiti ont introduit la couleur dans ce costume traditionnel, les more sont teints en couleurs crues, parfois fluo, qui font grincer les dents des puristes !


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Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico