dimanche 20 avril 2008

"Big Game fishing" ou la pêche sportive en Haute mer

Le big game fishing, ou la pêche au gros, est l’un des sports mythiques des mers du Sud. La faune pélagique du Pacifique est d’une grande richesse et attire les professionnels de la pêche comme les amateurs de sensations fortes. De nombreuses espèces croisent dans les eaux polynésiennes, comme l’espadon, le marlin légendaire, le barracuda, le thon ou encore le mahi mahi, que l’on pêche toute l’année. On vient pêcher un record ou simplement de belles sensations, presque certain de ne jamais rentrer bredouille tant les eaux de cette partie du Pacifique sont riches en espèces pélagiques.
Des pêches à la journée ou à la demi-journée sont organisées, parfois juste avant le coucher du soleil. On peut aussi faire des circuits de pêche de plusieurs jours, entre les îles. La plupart des prestataires fournissent tout le matériel : les cannes équipées, les appâts, les leurres et la glace… Le capitaine peut même prévoir le déjeuner et les boissons sur demande. On ne saurait trop conseiller d’emporter protections solaires et lunettes fumées, le soleil n’épargnant pas les candidats à la pêche au gros.
On ne pêche plus guère pour rapporter un mahi mahi ; il est désormais de coutume de « tager, lâcher ». Évidemment, pour le tableau de chasse, on prend les mesures et les photos. Le diamètre est généralement pris au niveau le plus large de l’animal, et la longueur, mesurée en pouces comme la première, se prend depuis la pointe de la mâchoire inférieure jusqu’à la base de la queue.
Le marlin rayé ou le marlin bleu du Pacifique sont les prises rêvées – et possibles en Polynésie. On en trouve qui pèsent jusqu’à 1 000 livres. Le marlin noir compte également parmi les prises de choix, le record du monde revenant à un spécimen de 1 560 livres. Le marlin rayé, plus petit que les autres variétés, vit en groupe d’une dizaine d’individus qui peuvent partir en chasse des leurres.
L’espadon, peut, lui aussi, atteindre 1 000 livres. On peut le prendre, notamment, lors de pêches nocturnes, très excitantes. L’espadon voilier, très impressionnant avec sa nageoire caudale en forme de voile, occasionne des pêches très acrobatiques. Le record du monde est établi à 221 livres.
La daurade coryphène, ou mahi mahi, est une prise courante en Polynésie. Sa chair, très prisée, est cuisinée à toutes les sauces – vanille, gingembre… – ou grillée. On la trouve dans toutes les mers des zones tropicales. Le record mondial est de 87 livres. La prise est très souvent acrobatique, car la bête, véritable arc-en-ciel surgissant de la mer, est très sauvage. Elle change de couleur très rapidement, passant d’une gamme de bleus aux verts, turquoise et jaune.
De nombreuses espèces de thons patrouillent dans les eaux du Pacifique, et notamment le thon à queue jaune, qui peut peser jusqu’à 225 livres. L’albacore ou le Big eye sont généralement pêchés la nuit par les pêcheurs polynésiens.
Le barracuda – la terreur des profondeurs – se trouve le long du récif, mais aussi en pleines eaux, ainsi que de nombreuses autres espèces, non moins prisées par les amateurs de pêche sportive pour leur pugnacité, comme le ono, commun à toutes les eaux tropicales du globe. C’est certainement le poisson le plus rapide, sa course pouvant atteindre 100 km/h. Un beau challenge !

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Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico