jeudi 24 avril 2008

Le Monoï de Tahiti




Monoï signifie huile parfumée en tahitien. Il est utilisé depuis la nuit des temps en Polynésie. Il est devenu l’un des symboles forts de Tahiti. Le monoï est l’alliance de la noix de coco et des fleurs du fenua. Parfumé au tiare, de nombreuses variantes existent aujourd’hui, ylang ylang, vanille, frangipanier, santal, ou même citronnelle pour écarter les moustiques.
Soin du corps, il entretient le bronzage parfait et évite le dessèchement de la peau. Il est aussi une huile de soin pour la chevelure. On le trouve dans nombre de commerces, et curios, mais aussi au marché de Papeete, dans un conditionnement classique ou encore artisanal et moins conventionnel.


Une amie un peu romantique nous avait assuré que dès la sortie de l’avion, on sentait déjà des effluves de monoï ! On a d’abord pris une vague de kérosène dans le nez au milieu d’une bouffée d’air tiède et humide en débarquant à Faa’a.
Mais il est vrai que l’odeur de l’huile de coco est omniprésente dans la vie des polynésiens, qui s’en enduisent les cheveux –les femmes surtout-
Prendre le truck le matin est un régal de saveurs ! Monoi au frangipanier, à la fleur de Tiare, à la vanille, à l’Ylang Ylang. Les papilles sont en éveil à peine le soleil est-il levé !
Le cliché absolu est celui de la vahine s’enduisant langoureusement le corps de la fameuse huile de monoï –appellation d’origine contrôlée depuis quelques années à peine : d’ailleurs se méfier des contrefaçons !!!- Et de fait une de mes premières visions de la Polynésie a été sur la plage en plein midi, à peine débarqué de l'avion, la vue d’une sublime tahitienne telle que sur les photos et dans les films, une silhouette hiératique, immobile, la même posture que sur les étiquettes de "Hinano", les cheveux noirs de jais, luisants sous l’astre du jour, un paréo savamment lassé au dessus d’un sein qu’on ne saurait -ne pas- voir, mais que l’on ne voit jamais et pour cause les Polynésiens sont des gens très pudiques.
Au loin, les vagues déferlent sur le Récif, mais vite, l'image d'Epinal commence à prendre feu, le vernis craque, la température monte...... la vahine a bougé, elle frémit et soudain se lève, dans une ondulation à faire damner un Saint.....et se retourne, et en fait de vahine c'est bien une vahine....mùais en plus, c'est une vénérable Mama, sans doute Septuagénaire qui me fixe, d'un doux regard sans reproche....le mirage absolu, l'ivresse des profondeurs m'a atteint sans me^me aovir passé un seul palier! je ne rêve pas , c'est bien une "Mama"!

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Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico