dimanche 20 avril 2008

Les méduses et les dangers du lagon

Un conseil à suivre à la lettre : prendre dans ses bagages une paire de « méduses », ces chaussures en plastique moulé, translucide à l’origine (d’où l’appellation), que l’on trouve désormais déclinées dans toutes les couleurs, les même enfin, que celles que l'on portait, enfant lorsque nous partions l'été au bord de la mer avec nos parents! On veilera à ne jamais les oublier pour marcher dans le lagon, qui peut s’avérer dangereux si l’on n’y prend garde.
Le poisson-pierre est une variété de rascasse qui s’enfouit dans le sable et dont les épines dorsales sont venimeuses. Les coraux vivants peuvent également causer des accidents : les polypiers des madrépores sont dotés d’arêtes très tranchantes. Le polypier en est le squelette calcaire, recouvert par une colonie de polypes. Si l’on se blesse sur des coraux, désinfecter la plaie au plus vite avec de l’alcool – ou du citron vert si l’on n’a pas de trousse de soins –, le mieux étant la Bétadine. Les cellules des madrépores trouvent en effet un terrain favorable dans nos chairs et continuent à y proliférer. Une blessure mal guérie peut s’infecter et s’approfondir jusqu’à l’os, avec un risque de septicémie. Certains coquillages sont aussi dangereux, voire mortels. Bien que rares, ces accidents sont la plupart du temps dus à l’ignorance du milieu. On n’est pas piqué parce que l’on a marché sur un cône, mais parce qu’on l’a cherché dans le sable ! Les Polynésiens les débusquent grâce aux traces rectilignes qu’ils laissent au fond de l’eau. Les cônes possèdent une trompe, qui peut projeter des pointes empoisonnées. On veillera donc à les saisir prudemment entre deux doigts, sur la partie renflée du coquillage – là, aucun danger, car les pointes harpons sont décochées par l’extrémité effilée. On ne mettra jamais non plus un cône dans sa poche, pour des raisons évidentes.

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Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico