L’aéroport international de Faa’a est le passage obligé pour entrer sur le territoire polynésien. On pourrait se trouver sur un aérodrome africain des années 50, une fois posé sur le tarmac, l’aéronef se rapproche de la petite gare aéroportuaire. Le commandant coupe les gaz, l’hôtesse fait les gros yeux à ceux qui après 24 heures de vol, aurait l’intention de décrocher sa ceinture avant l’arrêt total de l’appareil… c’est pourtant la ruée. Chacun sait pourtant que l’on attendra debout 20 minutes au moins avant que les portes ne s’ouvrent sur la fournaise moite des tropiques. On se croirait aux heures de pointe dans le métro. Pourtant les happy few qui vont sortir pour des vacances de rêve se bousculent comme des gamins à la cantine. Les dernières forces qu’ils ont encore les font se ruer en bas de l’escalier. On débarque directement sur la piste ! On est un peu les Docteur Schweitzer qui arrivent en brousse ! Les yukulele résonnent de leurs tintements métalliques, la première vahiné est déjà en vue, elle a dans les bras, un umete, sorte de plat en bois sculpté, rempli de fleurs de tiare qu’elle distribue à grand renfort de sourires à peine équivoques ! L’orchestre est à 2 pas derrière elle, constitué des avants du pack polynésien, 8 gaillards non loin de la tonne, chantant de suaves mélopées sirupeuses et nous souhaitant de doux battements de cils la bienvenue. L’arrivée des vols internationaux se fait généralement de nuit ou au petit matin. L’air est chargé d’humidité, d’odeurs mélées de mousses, de frangipaniers qui ont éclos dans la nuit, de kérosène. On a le cœur retourné par une demi-douzaine de repas pris on ne sait plus comment… avec le décalage, on a engouffré sans appétit 5 petits déjeuners 3 en-cas, 4 diners….On a pris soin de glisser dans l’urne, le petit imprimé dûment rempli, le but de notre séjour, affaires, tourisme, autre, la durée du séjour, l’adresse à l’arrivée… répondant aux exigences de la loi informatique et libertés, ce questionnaire ne sera pas remis à des tiers, ni à quiconque n’en aurait pas besoin, il a pour seul but avoué d’ajouter aux données statistiques du tourisme en Polynésie.
dimanche 2 décembre 2007
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