"La pluie est traversière
Elle bat de grain en grain..."
On connait par coeur le refrain de la chanson "les Marquises" de Brel. Mais l'expression est aussi criante à quelques heures de vol de Nuku Hiva. Quand il pleut à Tahiti, il pleut! Et comme un cadeau n'arrive jamais seul, ela pluie bat son plein autour de Noël. Température au plus haut, et humidité extrêmes. Rien à voir avec le crachin breton! Les éléments se déchainent soudain, le ciel s'obscurcit, on a l'impression que la nuit va tomber, il est l'heure de se coucher, le plafond lumineux est très bas, il a été déssiné à la mine de plomb, le bruit sourd des déferlantes sur le récif semblent s'être assourdi. Puis çà et là l'horizon vire au noir, le ciel se déchire et c'est une masse solide qui tombe du ciel. L'orage est là, en face Moorea est nimbée de mystère, elle disparait peu à peu derrière un rideau de métal. Le tonnerre claque dans les vallées, la température atteint des extrêmes.....puis l'orage s'approche et fond sur l'île. Des cataractes cascadent sur les cocotiers battus par les vents, les routes des lotissements se transforment en torrents improvisés qui charrient tout ce qu'ils trouvent sur leur passage, des cocos roulent dans les fossés, des palmes se laissent violenter dans la pente luisante des voies goudronnées. Les chemins de terre virent au cauchemar.
J'ai été pris plusieurs fois dans la tourmente, c'est légèrement effrayant mais d'un autre côté la chaleur tend à disparaitre le temps que les millions de metres cubes d'eau rafraichissnet la denrière molécule d'air chaud et on a enfin une sensation de fraîcheur insensée! (confère la pub Tahiti douche à la télé!!)
Les petits torrents font vite de grandes rivières et c'est bientôt de la boue rouge qui descent des collines. La sagesse impose alors de se cacher quelque part. On est alors trempé, transi, mais heureux d'avoir vécu cette étrange expérience.
On est en Juillet , c'est l'été austral, donc l'inverse de ce que l'on connait généralement en Métropole, la période où justement les orages tropicaux se font plus rares, ou le temps est plutot plus clément , la période idéale pour découvrir les îles , on a perdu 3 ou 4 degrés Celcius et quelques dizaines de pourcents d'humidité. C'est sans doute pourquoi les grandes fêtes du Heiva sont célébrées à cette époque de l'année.
Elle bat de grain en grain..."
On connait par coeur le refrain de la chanson "les Marquises" de Brel. Mais l'expression est aussi criante à quelques heures de vol de Nuku Hiva. Quand il pleut à Tahiti, il pleut! Et comme un cadeau n'arrive jamais seul, ela pluie bat son plein autour de Noël. Température au plus haut, et humidité extrêmes. Rien à voir avec le crachin breton! Les éléments se déchainent soudain, le ciel s'obscurcit, on a l'impression que la nuit va tomber, il est l'heure de se coucher, le plafond lumineux est très bas, il a été déssiné à la mine de plomb, le bruit sourd des déferlantes sur le récif semblent s'être assourdi. Puis çà et là l'horizon vire au noir, le ciel se déchire et c'est une masse solide qui tombe du ciel. L'orage est là, en face Moorea est nimbée de mystère, elle disparait peu à peu derrière un rideau de métal. Le tonnerre claque dans les vallées, la température atteint des extrêmes.....puis l'orage s'approche et fond sur l'île. Des cataractes cascadent sur les cocotiers battus par les vents, les routes des lotissements se transforment en torrents improvisés qui charrient tout ce qu'ils trouvent sur leur passage, des cocos roulent dans les fossés, des palmes se laissent violenter dans la pente luisante des voies goudronnées. Les chemins de terre virent au cauchemar.
J'ai été pris plusieurs fois dans la tourmente, c'est légèrement effrayant mais d'un autre côté la chaleur tend à disparaitre le temps que les millions de metres cubes d'eau rafraichissnet la denrière molécule d'air chaud et on a enfin une sensation de fraîcheur insensée! (confère la pub Tahiti douche à la télé!!)
Les petits torrents font vite de grandes rivières et c'est bientôt de la boue rouge qui descent des collines. La sagesse impose alors de se cacher quelque part. On est alors trempé, transi, mais heureux d'avoir vécu cette étrange expérience.
On est en Juillet , c'est l'été austral, donc l'inverse de ce que l'on connait généralement en Métropole, la période où justement les orages tropicaux se font plus rares, ou le temps est plutot plus clément , la période idéale pour découvrir les îles , on a perdu 3 ou 4 degrés Celcius et quelques dizaines de pourcents d'humidité. C'est sans doute pourquoi les grandes fêtes du Heiva sont célébrées à cette époque de l'année.
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