Le tapu est partout. Le sacré est tapu…donc le sacré est partout. Aphorisme réducteur, certes, mais qui résume bien les faits. Le tapu recouvre tout ce qui est interdit. Il est toujours présent, mais tend à s’alléger. Autrefois, était tapu de toucher la tête des enata (les hommes marquisiens), de manger du cochon ou qu’une femme monte dans une pirogue (plus largement, sous toutes les latitudes....les marins redoutent qu'une femme montent sur leur bâtiment).
S’il l’on trouvait un morceau de tapa blanc à un endroit, c’est que les enata l’avaient décrété tapu. Le tapu inspirait crainte et respect ; il ne fallait jamais l’enfreindre, sous peine d’attraper le rovi, une sorte de lèpre dont on mourrait.
dimanche 20 avril 2008
Tabu ou tapu
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