L’un des plus beaux vestiges archéologiques de Tahiti. Sa restauration date de l’année1954, et a été fidèlement exécutée. Après avoir laissé sa voiture au bout du chemin de cailloux, quelques pas dans une herbe verte digne d’un green de golf, et parsemée de rochers basaltiques et l’on tombe sur un 1er monolithe de pierre, un tiki hiératique qui semble garder le site. Plusieurs terrasses quadrangulaires se succèdent, dans un parc naturel luxuriant. En fond de décor, la montagne noire encadrée de palmes de cocotiers. Des unu, ces totems sculptés aux formes anthropomorphes ou animales, sont plantés autour du marae. Elles représentent les dignitaires de la famille qui avait érigé ce temple. Tout impose le respect et la méditation. Lors des fêtes du Heiva en juillet, des reconstitutions historiques ont lieu, fastueuses, qui ne sont pas quelque part sans rappeler les fameux pow wows, ces rencontres inter-tribales des natifs américains, au Nouveau Mexique. On revit au travers de ces chants et danses les cérémonies de couronnement du Roi, rituel célébré alors dans tous les Iles de la Société. Les Grands Prêtres procèderont au rite mystérieux du kava.
Ce marae à l’inverse de celui de Taputapuatea à Raiatea, n’a pas été un marae majeur. Sur les terrasses à degrés étaient construits des enclos à cochons, pour les sacrifices et les offrandes. On les plaçait avec les poissons, les fruits et racines offerts sur des plate formes surélevées. Les sacrifices humains étaient réservés aux grandes occasions. La religion était cependant affaire d’hommes et les femmes n’avaient pas la permission d’assister aux rituels et cérémonies. Les sacrifices étaient également opérés uniquement sur les sujets mâles.
Ce marae à l’inverse de celui de Taputapuatea à Raiatea, n’a pas été un marae majeur. Sur les terrasses à degrés étaient construits des enclos à cochons, pour les sacrifices et les offrandes. On les plaçait avec les poissons, les fruits et racines offerts sur des plate formes surélevées. Les sacrifices humains étaient réservés aux grandes occasions. La religion était cependant affaire d’hommes et les femmes n’avaient pas la permission d’assister aux rituels et cérémonies. Les sacrifices étaient également opérés uniquement sur les sujets mâles.
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