La végétation des zones tropicales est riche et luxuriante, et couvre les montagnes du pied au sommet. Les roches basaltiques sont presque totalement couvertes, même si cette végétation rend la progression des randonneurs assez difficiles, elle ajoute un intérêt supplémentaire aux traversées. Parfois inextricable, on ne peut parfois avancer qu’avec l’aide de machettes, surtout dans le creux des vallées. De nombreuses vagues d’occupation des îles y ont introduit des espèces jusque là inconnues. Ainsi, les 1ers navigateurs ont emporté des graines dans leurs pirogues, puis les navigateurs, les missionnaires et les botanistes comme Harrison W.Smith à la Presqu’île. Les forêts primitives de purau (hibiscus) de hotou ou d’aïto, l’arbre de fer ont disparu peu à peu et ne peuplent désormais que la frange littorale. Le aïto en bord de mer stabilise les plages contre l’érosion éolienne. L’arbre à pain, est croisé le plus fréquemment dans les plaines est reconnaissable grâce à ses feuilles oblongues e forme de mains, et surtout par ses fruits jaune-verts énormes. On le trouve aussi en altitude, mais ne donne alors plus de fruits. On trouve les cocotiers dans les vallées , ces même arbres qui ont largement contribué au mythe des îles. On trouve des purau, des hibiscus, des bancouliers , des hotu, des badamiers, des fara ou pandanus qui servent à la construction des fare, arbustes caractéristiques aux racines aériennes multiples. Les mape, châtaigniers, donnent des sous bois ombragés et impressionnants. Les goyaviers introduits voilà presque 2 siècles, abondent sur les versants. On les reconnaît à leurs hautes tiges en haut desquelles se regroupent les fruits et une explosion de feuilles rayonnantes. Les manguiers peuplent les sous bois, les citronniers donnent des fruits toute l’année (Marquises) l’oranger donne des fruits en juillet-août, et la cueillette en est réglementée. On trouve du ylang ylang, constituant de nombreux parfums. C’est le motoi, qui entre aussi dans la composition du monoï. Ses fleurs jaunes servent à faire des couronnes odorantes, et parfois leurs fruits sont mis comme les cerises à cheval sur les oreilles ! Les banians sont d’admirables arbres aux racines adventives aériennes. On traverse aussi des forêts de bambou. Le bambou importé en 1853, ces variétés poussent à toutes altitudes. Le Jardin Botanique à la Presqu’île, a notamment de beaux spécimens. Les tulipiers du Gabon envahissent la montagne, ave leurs grandes fleurs rouges-orange. Le myconia introduit en 1930, est appelé Paha Honu, « la carapace de tortue ». Cette espèce est un véritable fléau. Jusqu’à 900m on trouve des fougères arborescentes, qui peuvent atteindre jusqu’à m de haut. Des Purau aux fleurs jaunes qui servent à la confection des couronnes et colliers, dont les fleurs rondes et larges servent aussi à la cuisson du pain de coco, mais aussi aux plongeurs qui en frottent l’intérieur de leur masque pour obtenir une visibilité maximale. Les fei poussent en altitude et donnent des fruits rouges et oblongs, des bananes à cuire et dont la chair et d’un jaune vif.
dimanche 14 septembre 2008
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