L’économie Polynésienne est fondée sur le Tourisme et l’exploitation des richesses naturelles, marines et terrestres comme la pêche, l’aquaculture, et l’agriculture avec des produits phare comme le coprah, la mythique perle noire et ses dérivés(30% des exportations), et la vanille, tous des produits très populaires mondialement et qui s’exportent. L’agriculture bénéficie d’une importance sans cesse croissante. La richesse des eaux du Pacifique font de la pêche et de l’aquaculture (des essais d’implantation de nouvelles espèces marines se développent notamment à la Presqu’île de Tahiti depuis près de 30 ans) des éléments clé de l’économie contemporaine. Depuis 1963, date de l’installation du Centre d’Expérimentations du Pacifique à Moruroa( littéralement l’atoll du Grand Secret ») le niveau de vie en Polynésie a vécu un très grand bond en avant, grâce notamment aux contributions de l’Etat Français. Malgré cela, la Polynésie dépend très largement de ses importations . En comparaison, les exportations ne représentent que 20% des importations. La France compte 25% d’exportation et 40% d’importations et les autres principaux partenaires économiques de la Polynésie sont principalement ceux de la zone Pacifique avec les Etats Unis, le Japon, la Nouvelle Zélande et l’Australie Les prix des biens de consommation sont à des niveaux de prix très élevés, en moyenne 40% plus chers qu’en Métropole, à cause des taxes d’importations très conséquentes. Le niveau de chômage atteint 13% de la population active. De nombreux polynésiens ont depuis 25 ans abandonné leurs activités traditionnelles pour « immigrer » vers la Capitale, source improbable de nouveaux profits.
Après la Décision de l’arrêt des essais nucléaires dans le Pacifique et le démantèlement des installations à Moruroa et Aho, l’Etat Français s’est engagé dans le cadre du Pacte de Progrès à compenser les pertes financières de tous ordres, dues à la cessation des activités du CEP. Il a été signé en janvier 1993, entre le Territoire et l’Etat français un versement global de 18 milliards de francs Pacifique pendant 10 ans, jusqu’à l’horizon du 31 décembre 2005, déclenchant des contrats de développement quinquennaux. Les secteurs de la Santé, du Tourisme et de l’Education sont les 1ers bénéficiaires de cette manne annuelle de 100 millions de francs de Métropole. A compter de cette date, personne ne peut affirmer les orientations que prendra l’Etat français et on parle déjà d’un possible re-refinancement pour une durée non encore précisée.
Après la Décision de l’arrêt des essais nucléaires dans le Pacifique et le démantèlement des installations à Moruroa et Aho, l’Etat Français s’est engagé dans le cadre du Pacte de Progrès à compenser les pertes financières de tous ordres, dues à la cessation des activités du CEP. Il a été signé en janvier 1993, entre le Territoire et l’Etat français un versement global de 18 milliards de francs Pacifique pendant 10 ans, jusqu’à l’horizon du 31 décembre 2005, déclenchant des contrats de développement quinquennaux. Les secteurs de la Santé, du Tourisme et de l’Education sont les 1ers bénéficiaires de cette manne annuelle de 100 millions de francs de Métropole. A compter de cette date, personne ne peut affirmer les orientations que prendra l’Etat français et on parle déjà d’un possible re-refinancement pour une durée non encore précisée.
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