samedi 15 novembre 2008

Le Tatouage traditionnel.



Le tatouage marque le courage et l’importance sociale du tatoué, et démontre sa détermination et sa résistance à la douleur. Aux Marquises, on trouvait des hommes tatoués, des pieds à la tête, ainsi leur statut social n’en était que plus évident. Instrument privilégié pour attire l’âme sœur, le tatouage exerce une véritable fascination et il devient instrument de séduction. Outre le côté esthétique évident, il est chargé de sens, de Mana, qu’il diffuse en même temps à celui qui le porte. Si l’on ne tatoue pas avant l’âge adulte, les Anciens organisaient des cérémonies d’initiation pour de jeunes enfants, parfois dès 12 ans, un rituel de passage pour les garçons et les jeunes filles. A partir de ce moment ils entraient au sein du groupe, et devenaient partie intégrante de la vie du Clan. On offrait son premier cache sexe au jeune homme et la cérémonie autour de la jeune fille était accompagnée d’un rituel de percement des oreilles. On les initiait ensuite aux coutumes, à l’histoire du groupe et des tâches sacrées ou non qu’ils avaient alors à mener à bien tout au long de leur existence. Le tatouage va avec son aura protéger le porteur contre les sorts et maléfices dans tous les actes de sa vie future.
« …Autrefois me dit-on, les missionnaires sévissaient contre la luxure et marquaient quelques unes à la joue comme un avertissement de l’enfer qui les couvraient de honte. (non la honte du pêché commis mais le ridicule d’une marque distinctive)… ». Noa Noa, P.Gauguin.


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Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico