samedi 19 juillet 2008

"Lagoonarium", la Nouvelle Bouche de Métro à Punaauia


Cà y est, on commence à mieux cerner le tracé de la nouvelle ligne N°1 Papeete-Papeete, après la 1ère station sur le Port de Papeete, "Place Vaiate" voici une nouvelle station "Punaauia" qui
semble dessiner une parallèle à la route côtière. La Tunnelier qui avait déjà servi à l'édification du tunnel Transmanche a repris du Service. A quand un RER A entre Tahiti et Moorea? les paris sont lancés.
si vous avez repéré de nouvelles stations, n'hésitez pas à nous les communiquer, nous pourrions bientôt présenter une vue plus globale de ce nouveau réseau qui va sérieusement concurrencer le système de trucks pourtant si charmant du Territoire!!

vendredi 18 juillet 2008

Des vaches à Tahiti, qui l'eut cru?

Tahiti producteur de lait? c'est vrai! Car on élève bien des vaches à la presqu'île de Tahiti! et dans les cocoteraies de la cote Est, à Moorea également et dans les autres îles pareillement!!
Si l'on tourne le dos au lagon, on pourrait se croire dans les Vosges, en faisant abstraction bien sûr des cocotiers, avec une végétation verdoyante, de l'herbe bien grasse, l'illusion est parfaite et pour compléter le tableau, des herbivores, des rousses, comme dans le Limousin, des Holstein , noires et blanches...qui produisent du lait pour une production de yaourts, de fromage blanc.....un peu moins chers que les produits d'importation de Métropole! ( ce fut notre 1er choc en débarquant au Fenua, 1er passage en caisse, les 4 "petits Filous" autour de 80 FF, soit 3 €uros le yaourt, autant dire que l'on est vite passé à la production locale, délicieuse au demeurant!





Bientôt le Métro à Papeete???

(images de synthèse réalisées avec Carrara pro)
Une première station de Métro, "PLACE VAIATE" vient d'être inaugurée dans le Port de Papeete. Reste à creuser le tunnel de la ligne N°1 , dont le parcours et la date de démarrage n'ont pas encore été dévoilés à ce jour par les Autorités. La première sortie, inspirée du Métro Parisien, a été réalisée par Hector Guimard dans la plus pure tradition métropolitaine -celui ci n'a pas pu faire le déplacement pour le jour de l'inauguration, ayant refusé de monter dans l'avion après avoir déclaré que c'était un peu "nouille" de rentrer dans un métro avec des ailes sur les cotés....
Mais il semble malheureusement que la station Place Vaiate ait été édifiée un peu trop près du lagon....on attend la suite des événements.

jeudi 17 juillet 2008


Protection Solaire

Le soleil tropical est très violent. On ne saura que trop conseiller de se protéger, et surtout protéger les enfants en bas âge. Il existe plusieurs types de rayonnements ultraviolets. Les Uv a qui participent au bronzage et apportent leurs bienfaits de vitamines, qui sont en outre un facteur du vieillissement de la peau, car ils pénètrent au cœur de l’épiderme et attaquent les fibres de collagène. Les Uv b stimulent la fabrication de mélanine. Ils peuvent être dangereux, car facilement assimilés ils provoquent rapidement des rougeurs. Ils se transforment rapidement en coups de soleil qui peuvent à la longue se transformer en cancers.
Ils peuvent aussi provoquer des lésions oculaires. D’où l’intérêt de choisir avec soin ses verres protecteurs.
Les indices de protection solaire des crèmes du commerce indiquent les temps d’exposition possible. Par exemple, si l’on prend un coup de soleil en 15mn, l’indice solaire IP20 d’une crème solaire permet théoriquement de rester 20 fois plus longtemps au soleil sans risque après application de la crème. Les indications sont des moyennes qui peuvent varier selon les individus. La peau des tous-petits ne bénéficie pas des mêmes systèmes de protection que celle des adultes. Lorsque l’on voyage avec un bébé, celui ci restera plutôt à l’ombre, sous un pare-soleil fixé à la poussette. On évitera une exposition directe au rayonnement solaire. On évitera de laisser sa peau à l’air libre, et mieux vaut l’habiller, les vêtements constituent une meilleure protection que les crèmes. Les écrans totaux seront privilégiés.
Eviter les parfums au soleil qui tâchent la peau de manière irréversible. Certains médicaments ne sont pas compatibles avec une exposition au soleil et peuvent engendrer des photosensibilités. Bien lire les notices au préalable.
Si l’on a passé outre les conseils de prudence, un produit « miracle » apaisera rapidement les douleurs des coups de soleil et en diminuera les effets, la Biafine, efficace également pour toutes sortes de brûlures.

le "Time Sharing" pas encore inventé en Polynésie

Etonnant que ce principe qui marche depuis des années aux USA et ailleurs notamment dans toute la Caraïbe, ne se soit pas encore développé en Polynésie. Pourtant, les Bali Hai Boys, les 3 compères et associés du fameux hôtel Bali Hai de Moorea, avaient déjà mis en pratique le process en 1982, avec le 4ème établissement qu’ils ont exploité en Polynésie. Ils ont d’abord racheté leur seul concurrent d’alors sur l’île, l’Hôtel Aimeo situé en Baie de Cook. Après rénovation, le tout nouveau Club Bali Hai de 44 unités est prêt à s’ouvrir à la vaste clientèle de R.C.I. « Resort Condominium International, ce groupe américain, pionnier du time sharing mondial , le temps partagé.
Depuis le système est tombé en désuétude, la destination étant sans doute trop lointaine pour les échanges internationaux. Ce système, trouve pourtant de nombreux adeptes et souvent les établissements hôteliers panachent leurs chambres qui peuvent être à la fois en time sharing et en simple location hôtelière. Rien qu’aux Etats Unis, près de 1600 « resorts hotels »sont en temps partagé, avec 2 millions de propriétaires et plus de 4.5 millions d’affiliés à travers le monde répartis sur plus de 200 pays.
A l’origine, un système similaire proposait de la multipropriété. Le système de temps partagé, lui n’a plus cette obligation notariale puisque l’on ne partage plus un bien immobilier mais un temps de « jouissance » sur la base de semaines, chaque année. On n’est plus lié à un site, celui où l’on a « acheté son temps »,
Mais un gigantesque réseau d’échange est mis en place au niveau mondial avec un système de semaines prioritaires en fonction du caractère exclusif du lieu d’achat de ce temps. C’est sans doute l’isolement de la Polynésie qui fait hésiter encore les investisseurs sur ce système de vacances de plus en plus en vogue.

Citrons verts des Marquises

Les citrons verts des Marquises sont un fruit endémique et la principale ressource naturelle de l'Archipel. Très différent du citron jaune, par sa couleur évidemment, mais son parfum et son arômes, son goût ni amer ni acide en font un des aliments de base de l'alimentation des Iles. Le citron vert est également utilisé pour ses qualités antiseptiques et les surfeurs s'en servent comme premier soin pour éviter les infections dûes aux blessures faites sur le corail.
Le citron vert parfume de nombreux plats, poisson cru macéré dans son jus agrémenté de lait de coco, mahi mahi, et bien d'autres mets succulents du Fenua.



SPAM


Le Spam est un "courriel", autrement dit une publicité généralement non sollicitée que l'on reçoit via sa boite mail. Il est envoyé en masse à des milliers de destinataires de façon systématique et anonyme, à des fins commerciales et parfois malhonnêtes.
Le terme "francophone" a été lancé par l'Institut Québéquois de la langue française en 1997. Mais le terme anglophone vient d'un sketch des Monty Python qui firent l'association de SPAM et "indésirable" , spam étant un jambon en conserve fabriqué aux Etats Unis par Hormel Foods depuis 1937 ("SP" pour spiced/ épicé, et "AM" pour Ham, jambon). Les Monty Python se moquaient d'une des 1ères pubs de la marque pour le produit, qui répétait à outrance le mot "Spam". (un peu à la manière de la méthode COUET) et envahissait le repas et les conversations!

Le Spam faisait partie du quotidien des gamelles des soldats U.S. pendant la 2eme Guerre Mondiale. Ce doit être à cette même époque qu'il est arrivé en Polynésie, notamment à Bora Bora qui abritait un contingent de l'Armée U.S. et le Spam est resté et fait partie intégrante encore aujourd'hui des délices culinaires de la gastronomie Tahitienne. Il peut même constituer une "variante" au corned beef que l'on fait sauter avec des oignons pour la préparation du Punu Puatoro!!

Noni, la potion miracle des iles





Le
Morinda citrifolia de la Famille des Rubiacées est utilisé depuis la nuit des temps. Il pousse en Asie et en Australie. Les Polynésiens l'utiliseraient depuis plus de 2000 ans mais l'on a retrouvé des références au noni dans des écrits sanskrits indiens dans la médecine Ayurvédique!
On connait surtout le nus de noni, mais les guérisseurs polynésiens se servent des feuilles, de l'écorce de l'arbustre, les racines et les fleurs! Véritable panacée, on l'utilise pour toutes sortes de maux. Il stimulerait le sytème immunitaire et pourrait contrecarrer les infections de toutes sortes, virales, bactériennes, fongiques....

Le fruit dégage une odeur naturelle assez nauséabonde, ainsi les jus et concentrés que l'on trouve à l'exportation ont subi quelques transformations !!
Les dépliants publicitaires vantent ses vertus. Le noni, soignerait, en vrac, les migraines, l'hypertension, les allergies, voire la Maladie d'Alzheimer l'obésité. Il serait considéré comme un anti-arthralgique et produit anti-vieillissement On pourrait même s'en servir en application directe du fruit sur les articulations (il serait ainsi un anti arthritique et soulagerait la "goutte")

Mais aucun test cliniques ne vient soutenir ces prétendues vertus.
On restera très prudent quant aux réels effets de ce produit. Tout au plus peut-on le considérer comme un aliment, un simple jus de fruit sur le plan nutritionnel.
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l'AFSAA ne saurait que conseiller une consommation quotidienne limitée à 30 millilitres, soit un très petit verre! pas de quoi faire la "bringue" à la tahitienne!!

mercredi 16 juillet 2008

le Kava ou "piper methysticum"



Le kava est une boisson tirée d'une décoction de cette plante-racine du Pacifique le piper methysticum, au goût assez ovisin du poivre... Le kava est lié aux pratiques rituelles, religieuses, politiques de toutes les îles du Pacifique Sud. Selon la préparation, plus ou moins "corsée", on peut finir par voir des éléphants roses bien que cette espèce soit en voie de disparition dans ces régions reculées, mais les connaisseurs rétorqueront qu'ils ont vécu une expériencé spirituelle et se sont rapprochés des Dieux, le temps d'une digestion dont les effets peuvent perdurer quelques heures voire même quelques jours. Cette racine a des effets myorelaxants, anesthésants, et euphorisants et en forte concentration peut avoir des effets hypnotiques (d'où les visions éléphantesques ou plutôt élé-fantasques!!!) A priori pas de dépendance à cette substance mais de frots risques de troubles de la vision et des problèmes de coordination motrices.
A l'origine, le kava est mâché par des enfants, qui recrachent le tout sur une feuille de bananier, les enzymes contenus dans la salive transforment vite la décoction en breuvage divin... Séché quelques heures a soleil, la pâte est ensuite diluée dans de l'eau qui prend alors un aspect boueux fort indigeste, confirmé par un goût aigre et poivré. Le kava est bu dans un "shell" une dmei-noix de coco qui sert de récipient.
Le tourisme a vite dénaturé cette pratique, et les rituels ont été détournés de leur fonction originale pour le plaisir des touristes en short et bob ricard de tous les pays. Pas encore arrivé en Polynésie, mais cela ne saurait tarder, des "NAKAMAL" ou kava bars sont vite apparus à tous les coins de rues des Fidji, Vanuatu et autres atolls reculés du Pacifique Sud.
Traditionnellement les Femmes ne sont pas admises parmi les buveurs de kava car le kava est "tapu", mais on peut aujourd'hui en consommer à peu près partout dans le monde "occidental" s'il n'est pas cependant considéré comme un produit stupéfiant, comme en France (sauf en nouvelle Ecosse où il reevêt encore un caractère sacré). Les businessmen de tous poils ont vite flairé la bonne affaire et l'on peut ainsi trouver le kava, sous des formes multiples, gélules, pilules, à ocnsommer sans modération ( même si ce n'est pas du Red Bull récemment autorisé en France malgré les réticences du corps médical... soyons prudents!!
boissons toniques, décoctions et infusions

jeudi 10 juillet 2008

Happening des "Petits Ballets de Tahiti" sur le lagon à Bora Bora à l'occasion du Heiva



Une troupe inconnue à ce jour, " les petits Ballets de Tahiti", va se produire dans un happening pour le moins original, dans les jours qui viennent, à Bora Bora ,et risque de faire trembler les fondations des Arts traditionnels de la Danse et l'Expression Artistique en général. Tradition et contemporanité, provocation ou Art brut, cet événemnet sans précédent risque de faire causer dans le landerneau des Tropiques....

mercredi 9 juillet 2008

Safari en Polynésie: la chasse au rhinocéros des cocotiers

(crédit photo Wikipédia)
(* Description: Oryctes nasicornis * License: Free use from [http://www.777life.com/photos/] {{GFDL}})

Le Rhinocéros des cocotiers est une bête que l'on chasse non pas avec un gros calibre comme dans les savanes africaines mais avec une épuisette! "L'Oryctes rhinoceros", est une sorte de coléoptère scarabéïdé de taille fort honorable et pas un mammifère à carapace d'Afrique; il vient des Philippines, a prospéré en Europe puis dans le Bassin Méditerranéen jusqu'aux confins du Pakistan. Depuis les années 40, il est parti via l'Ile Maurice coloniser l'Ile de la Réunion. Le Rhinocéros creuse des galeries dans les bourgeons terminaux des cocotiers, sa présence est signalée par une découpe assez caractéristique des palmes en forme "d'arêtes de poisson". On peut le piéger avec des "phéromones", et mâles et femelles se laissent ainsi avoir par ces leurres sexuels... la Nature est ainsi faite ... les spécialistes conseillent 4 pièges à l'Hectare.

La Polynésie et plus largement les Iles du Pacifique sont peu à peu infestées par cette "vermine" du fait des échanges commerciaux maritimes planétaires.

La Lutte phyto-sanitaire est ainsi très règlementée et sans relâche;et les bateaux en provenance des zones infectées sont systématiquement inspectés et traités. Et tous les végétaux doivent être déclarés aux agents du service du développement rural ou jetés à la mer avant d'aborder les côtes polynésiennes.
C'est en outre grâce à cette vigilance permanente des Autorités portuaires que la Polynésie est à ce jour exempte de serpents (le tricot rayé, tristement célèbre car il est devenu la mascotte des voisins de Nouvelle Calédonie n'a pas encore réussi à infester le Fenua).

L'Alphabet international

Tiens, un truc qui agace: quand votre correspondant, au téléphone comprend 1 mot sur 4 de votre conversation et surtout avec la qualité approximative des communications qui passent par les câbles sousmarins parfois rongés par le sel et les bernacles des hauts fonds......"comment vous appelez vous? Nom, prénom? adresse. Dialogue de sourds, surtout surtout à 3€40 la minute et le crétin congénital à l'autre bout qui ne fait aucun effort pour bien orthographier vos coordonnées....Jamais vous ne recevrez votre commande de Roubaix...."comment dites vous? Et tout ce qui nous traverse la tête n'est autre qu'un "M comme Marcel" ou "N comme Nicole" ou encore "A comme albert". Bref, vous passez pour un ringuard...eh bien, désormais fini l'embarras. "Vous vous appelez vraiment "Esthép'n"? non, non:

My name is "SIerra, Tango, Echo, Papa, Hotel, Alfa, November, Echo! En plus c'est IN-TER-NA-TIO-NAL! vous vous prenez un instant pour BOND, James Bond, (c'est pas un' Connery) "Juliett, Alfa, Mike, Echo, Sierra" YeSSSSS.

Cà a un petit goût de contrespionnage, même si vous passez votre commande de chaussettes à la Redoute, "Cà le fait" ; comme disent les "Djeuns" (ce qui laisse à penser que je n'en suis pas....Djeun's....détrompez vous! j'ai 11 ans et demi)

Bref, un nouvel univers d'envergure international, s'ouvre à vous.
A l'origine, c'étaient les radio-amateurs qui communiquaient ainsi entre eux, lorsque les piètres qualités de transmission leur imposait d'être le plus clair possible et leur évitait de passer pour des "Brain Nerds" à travers une liaison incertaine et crachottante....

Voici le Sésame:


A
ALFA
B
BRAVO
C
CHARLIE
D
DELTA
E
ECHO
F
FOX-TROT
G
GOLF
H
HOTEL
I
INDIA
J
JULIETT
K
KILO
L
LIMA
M
MIKE
N
NOVEMBER
O
OSCAR
P
PAPA
Q
QUEBEC
R
ROMEO
S
SIERRA
T
TANGO
U
UNIFORM
V
VICTOR
W
WISKY
X
X-RAY
Y
YANKEE
Z
ZOULOU


Cà rappelle aux plus vieux une chanson de Mort Schumann, oui, c'est cela même, le frère du Pianiste contemporain de Franz Liszt, Félix Mendelssohn, Brahms, Chopin, Schumann Robert (enfin: " Rio, Oscar, Bravo, Echo, Rio, Tango") qui chantait "Allo Papa Tango Charlie......" que celui qui ne s'en rappelle pas lui jète son premier pantalon à pattes d'eff.

Dans un même ordre d'idée voilà un autre code qui me fascine, non pas pour avoir essayé de le déchiffrer, puisqu'il est indéchiffrable par nature, est celui utilisé pendant la Dernière Guerre Mondiale par l'Armée Américaine: la langue des Indiens Navajos qui s'étaient portés volontaires pour protéger leur Pays et dont la langue est tellement imagée que ni les allemands ni les japonais n'ont jamais pu en traduire 2 mots d'affilée et surtout connaitre les plans de bataille et la stratégie guérrière des Etats Unis! La Langue Navajo est une langue orale uniquement. La syntaxe compliquée de cette langue et les variations tonales complexes en ont fait une arme redoutable que même les linguistes chevronnés n'ont pu percer leur mystère.

Ils l'ont utilisée sur de nombreux champs de bataille en Europe, mais aussi à Guadalcanal, Saipan, Bougainville, Tinian, Anzio, Salerno, Normandy, Tarawa, ou encore Iwo Jima.

Ces soldats Interprètes étaient appelés les "Code Talkers", ils sont un peu comme nos Poilus, de moins en moins nombreux. Nous en avons rencontré plusieurs, à Sanfa Fe au Nouveau Mexique, pendant les "Inter-Tribal Ceremonies" qui ont lieu dans les Etats du South West Américain chaque mois d'Aoùt pendant lesquelles sont célébrées leurs Culture et leurs coutumes. Toutes les tribus américaines sont présentes, du Guatemala aux Indiens Inuites du Canada. C'est un peu un "Heiva" Américian, passionnant et saisissant.
Et les Navajos Code Talkers sont d'abord Indiens, en fait American Indians, mais aussi Americains (les bienfaits du Melting Pot) et portent avec fierté le Drapeau, "the Spangled Banner" en parallèle aux attributs guerriers de leurs clans.

On les reconnait à leur uniforme rouge et Or et les médailles qu'ils arborent fièrement sur des chemises jaunes vif et au Calot qu'ils portent sur la tête.

Photo © Smithsonian National Museum of the American Indian





Huahine, Ile enchanteresse



Enchanteresse Huahine l'est à plusieurs titres, puisque déjà son nom est très, très évocateur.
Peu de gens , hormis quelques linguistes....savent l'origine présumée de l'île...dont les formes s'apparentent pour peu qu'on ait une âme de poête ou d'esthète... au sexe de la Femme.....de plus, et pour corroborer ces assertions et faire s'évanouir les dernières réticences des plus dubitatifs, "Hua" en Tahitien, signifie "SEXE" et "Hine", FEMME, comme quoi...!
La Légende, encore une, raconte que Hotuhiva, princesse de Raiatea voulut un jour s'enfuir de son Ile...et s'échappa cachée dans un tambour (non, pas un tambour de Machine à laver, qui n'avait pas encore été inventée à cette époque) Un jeune guerrier de Huahine, passant par là par hasard , (il allait à la plage avec sa serviette -sacrée- sous le bras et son Monoï goût Tiare, trouva le tambour échoué avec le cadeau Bonux dedans..... Ils flashèrent, se marièrent et eurent comme le veut la Tradition, 2 enfants, 2 Fils qui baptisèrent les différents Districts de l'Ile.
James Cook, déjà fut frappé de trouver en 1769, çà ne s'invente pas, cette Ile sous la houlette d'une Femme, la Reine Tehaapapa. L'île était en outre peuplée d'une majorité de Femmes, un mirage peut-être....
D'un point de vue strictement géographique, la configuration de l'Ile rappelle les formes d'une femme allongée, sur le sable-chaud- sa chevelure, sa tête ses courbes graciles, les ondulations de sa croupe et de son ventre...
Les Espagnols lui donnèrent le nom "Hermosa" autrement dit "la Belle"... et tous les marins du Monde fantasment depuis, criant au Mirage en abordant son lagon céleste.

Hiro , Dieu des voleurs



La légende raconte qu'il avait un jour coupé en 2 l'île de Huahine, mais aussi laissé des traces de sa pagaie au fond de la Baie de Maroe et....son sexe ...un grand rocher planté dans l'axe du pont qui separe les 2 morceaux de l'île, tout un programme. La légende de "Pai" dit aussi que Hiro, avait voulu voler le Mont Rotui à Moorea (du nom de la fameuse boisson "idéale pour vos bringues" comme l'annonce leur slogan...sur leurs bouteilles de punch très alcoolisé qui de loin ressemblent à des bouteilles de lait!!!) Donc Paï averti (radio cocotiers) par Taaroa lance son javelot vers Moorea, et fait un trou dans la montagne, un trou circulaire encore visible, aujourd'hui, reveille les coqs (ici ce ne sont pas les Oies duCapitole qui se réveillent) et mettent à mal le vil projet de Hiro qui repart la queue basse sans avoir récupéré son bout de montagne. Celui ci alerté par les coqs, pensait que le jour était sur le point de se lever.... Comme quoi, bien mal acquis ne profite jamais! Météo France précise que cette nuit là était une nuit sans lune, moment idéal pour commettre un forfait de cette nature! ALors que Taaroa lancait son arme depuis la pointe Tataa ou il vivait, en direction du Mont Moua Puta, en frolant leMont Rotui déjà ficelé par les complices de Hiro qui déjà tirait la montagne pour la rapporter dans leur repère de Raiatea..... ainsi , se formèrent les Baie de Cook et d'Opunohu avec en leur Cnetre, le fameux Mont Rotui qui siège encore de nos jours exactement à l'axe des 2 Baies! La lance aurait continué son chemin si elle n'était pas allée se planter dans le Sud de Raiatea qui en porte encore aujourd'hui on peut le constater les stigmates (une grande echancrure)

"10 secondes" ou Le grand vol de la Banque de Papara



C'était il y a quelques années, du jamais vu au Fenua, un braquage de banque à main armée. Un homme portant un masque de Haloween débarque un beau matin dans la succursale de la Banque de Tahiti (ou la Socredo?) pour raffler la mise. C 'était en 2000. La veille ou quelques jours plus tôt, passait un film dont il s'est inspiré jusqu'au masque de Haloween qu'il portait pour l'occasion histoire de passer incognito (comme quoi, la télé a des effets direct néfastes non seulement sur les enfants mais sur leurs parents...qui sont parfois restés de grands enfants) Il est parti en trombe au volant d'une Béhème volée qu'on n'a pas eu trop de mal à retrouver quelques heures plus tard (rappelez vous que l'action se passe sur une île dont la route seule et unique qui en fait le tour ne compte que 120 kilomètres!!!) Et le gars presque aussitôt rattrapé...Il avait garé "Sa" Béhème pas loin de chez lui!!
Dans le même genre, plus récemment un rigolo qui se présente comme l'Arsène Lupin du scooter polynésien a envoyé sa photo, ou il pose avec un sac un sac en papier sur la tête (voleur écolo??) et il tient dans ses mains un mot ou il écrit de façon maladroite ses remerciements à ses victimes consentantes. Il a signé également une lettre, où il se trague de n'avoir besoin que de 10 secondes pour voler un scooter, et pas plus pour le revendre....
Un seul conseil: attachez vos montures aux arbres comme les cowboys, car il n'a pas encore trouvé de moyen d'ouvrir dans ce temps record les scoots ainsi protégés!!!

Tiki et Maohi


Même profil hiératique, même regard caché derrière un impressionnant mystère ou deriière les dernières Okley en direct importées de L.A.

mardi 8 juillet 2008

Tour de Bora Bora en vélo

qu'est devenu ce projet fou de piste de ski à Moorea??

Au tournant du siècle, des farfelus, avaient imaginé réaliser une piste de ski.....à Moorea. C'était aux alentours de l'année 2000, histoire de passer le siècle dignement sur des spatules et troquer son surf pour un surf ....des neiges. Des passionnés et professionnels de la glisse sont à l'origine de ce projet un peu dingue, mais apparemment les météorologues leur ont sapé le moral car on en'en entend plus parler et les sponsors n'ont pas dû suivre, l'Opération étant sans doute par trop hasardeuse et soumise aux aléas ....du climat!! Quand on voit seulement l'état de la neige au printemps dans les stations des Alpes...on imagine qu'au lieu d'une combinaison, c'est d'un scaphandre qu'il aurair fallu s'équiper à Moorea, ou d'un masque et tuba!!! .
Entre temps, d'autres projets du même tonneau ont vu le jour sous des cieux certe moins humides mais au moins aussi chauds puisqu'il s'agit d'une piste artificielle dans les Etats Arabes Unis, à Dubaï plus précisément... pres de 25.000m² "indoors" 5 pistes de niveaux progressifs, la plus longues fait 400m de long pour 60 m de dénivelé, pas mal. Ski DUBAI est le plus vaste snow park du monde!! Onpeut skier toute l'année, été...comme hiver, sur l'équivalent de 3 terrains de football. La température constante se situe entre -1 et -2°C, pas de quoi attraper des angelures, donc. L'ensemble est haut de 85m soit la hauteur d'un immeuble de 25 étages... et 1500 skieurs et snowborders peuvent évoluer sans se gêner a priori!!!

A quand des remontées mécaniques dnas les Iles sous le Vent???

lundi 7 juillet 2008

Un iceberg dans les eaux Polynésiennes???


La plupart des hôtels et des pensions louent des vélos, certes pas des vélos de course, mais après tout, il ne s’agit pas de compétition mais de savourer le plaisir d’une ballade sous les tropiques ! Des sièges enfants sont également à disposition. Un panier sur le guidon permet d’emporter beaucoup d’eau, car même si le terrain est plat, le soleil tape fort ! Le Tour de l’île peut être fait sans se presser en 4 heures. La côte Est est la plus habitée, bien que tout soit relatif ! Des curios jalonnent la route côtière et de nombreux arrêts peuvent être prétextés pour voir l’atelier d’un sculpteur ou acheter un paréo. Une fois contournée la Pointe Matira au Sud de l’île, et dépassé les grands hôtels, on retrouve la Polynésie vierge des temps immémoriaux. Seuls de rares fare en pinex bordent la route. Pas ou peu de plages, peu d’ombre devant la majesté du Mont Otemanu. L’horizon est cerné par les motus au loin. Les quelques 42 kilomètres du tour de l’île se parcourent aisément, on mettra cependant pied à terre un peu après avoir dépassé le Club Med. Mais quel plaisir de faire roue libre de l’autre côté de la pente, surtout que la route serpente dans un sous bois qui amènera une fraîcheur relative ! Un arrêt obligatoire est à prévoir au Revatua Club. Un ensemble de constructions en bois blanc abrite une boutique, un restaurant, l’Espadon et une sympatique terrasse. Un ponton sert au départ des activités nautiques. Tout n’est que « luxe, calme et volupté », pas un bruit sinon celui lointain, d’un jet ski qui fend l’écume. Après un arrêt salvateur il ne reste qu’à enfourcher nos montures pour finir la boucle. Tout au long de la balade défilent les motu lointains et enchanteurs. Un voilier gonfle son foc avant de partir pour un day-cruise. Un rameur solitaire pousse son va’a, sa pirogue, jusqu’au bout de ses forces. Hawaiiki Nui est proche, l’entraînement devient drastique. Sur le seuil des petits fare en bois, un vieil homme est abîmé dans la contemplation de l’infini, des enfants jouent autour de lui avec un chiot. De jeunes tane empilent des noix de coco, une vache sortie d’on ne sait où, paisse tranquillement au bord du lagon, les pieds dans l’eau. On est en train de vivre avec délectation un instant d’éternité. A notre passage, les gens nous saluent gentiment. La gentillesse est le maître mot dans les îles, même ici à Bora où l’on dit les gens blasés du tourisme et un peu exaspéré par le défilé constant de gugus en short, des coups de soleil plein le dos et les mollets rougeoyant des piqûres de moustiques de la veille!
Quel plaisir de pédaler même si nos lourdes montures sont d’une époque antédiluvienne ! Les derniers kilomètres sont peut être un peu difficiles même si les vents sont propices ! Un arrêt de plus, c’est Gauguin qui nous interpelle du regard! Grandeur nature, la palette à la main, en train de peaufiner une toile, sur son chevalet…. Il regarde la route d’un air interrogateur ! mais l’illusion ne dure pas ! C’est en trompe l’œil qu’il est campé sur le gazon de ce curios d’un blanc très tropical, avec ses lambrequins qui soulignent la toiture et les balustrades qui encadrent la varangue. Une très belle boutique. A côté de l’Artiste est planté dans le gazon un panneau indicateur avec la direction et la distance de la plupart des Capitales du Monde. Le panier servira à mettre les pareo et autres flacons de monoï achetés sur la route. On retrouvera son hôtel fourbu mais heureux d’avoir accompli ce petit exploit cycliste ! et un plongeon dans le lagon sera de rigueur pour effacer les courbatures de la journée.

dimanche 6 juillet 2008

Visite d'une ferme perlière aux "Tuamotu"

Leçon de choses à Rangiroa

Gauguin’s pearl.
Voilà une fermière perlière, qui se visite, et d’où l’on ressort assurément plus intelligent qu’en sortant. Personne de vous dit de détourner votre regard où le téléobjectif de votre appareil photo des greffeurs, pour cause de soit disant secrets professionnels ! Ici, on vous encourage même à prendre autant de photos que vous voulez !
La visite est même gratuite, un scoop quand on sait que dans l’île voisine, Manihi, le Berceau de la Perle Noire du Pacifique, la perle dite « de Tahiti », la moindre visite vous en coûte plus de 2500CFP dans la plupart des 60 fermes de l’atoll… La visite commence par une « leçon de choses » fort intéressante sur la vie d’une nacre, autrement dit de l’huître perlière. On apprend que les naissains ne peuvent provenir que des Tuamotu, que les îles hautes ne permettent pas leur croissance, à cause de l’eau douce qui descend des montagnes et n’a pas les qualités requises à leur viabilité. Ainsi, la perliculture est arrivée aux îles sous le Vent, où l’on tente de plus en plus d’expériences depuis quelques années, c’est grâce aux naissains des Tuamotu.
La Pinctada margaritifera, variété "cumingui", était déjà connue au siècle dernier en Europe , mais seulement pour sa coquille, la fameuse nacre avec laquelle on fabriquait les boutons de chemise !
Les Gambier et les Tuamotu comptaient parmi les grandes zones de pêche, à cette époque. Il fallait assure t’on ouvrir quelques 15.000 perles pour trouver une perle fine de valeur ! La Perle noire était alors l’apanage des parures royales, grâce à sa rareté. On la baptisa la « perle des Reines » et la «Reine des perles ». Une fameuse perle noire, nommée Azra, était la pièce maîtresse d’une parure des joyaux de la couronne de Russie. Depuis une quarantaine d’années, l’homme a forcé la nature et en quelque sorte tenté de dompter l’huître perlière. C’est en 1961 que les 1ères expérimentations de greffe sont entreprises, dans le lagon de Bora Bora. 2 années plus tard, la faisabilité de l’opération est démontrée et des fermes sont alors créées à Manihi, Marutea, et Mangareva. Les différents stades d’évolution sont expliqués alors, avec des spécimens d’huîtres à leurs différents stades de développement.
Après une vingtaine de minutes d’explications, le guide nous mène alors dans la ferme et nous fait découvrir les différentes étapes de traitement des huîtres. Un long et fastidieux parcours, fait de nettoyages successifs, de perçages des coquilles, pour disposer les huîtres dans des filets qui seront suspendus à quelques mètres sous la surface de l’eau. Les ouvriers des fermes sont, on peut le voir, très affairés. Peu de paroles sont échangées pendant la journée de travail. On dirait une ruche silencieuse. Les Filets sont ouverts, à leur 1er stade, les mailles sont très fines, ce qui fait que si l’huître a rejeté son nucleus, on peut le récupérer au fond du filet pour le replanter ultérieurement. On apprend que les petites sphères de nacre sont réalisées dans la nacre d’une moule du Mississipi. Des nettoyeurs ôtent régulièrement des coquilles toutes les algues et autres impuretés qui peuvent parasiter l’huître et empêcher sa croissance. Les nacres sont brossées une à une à la main, nettoyées et réinstallées dans des filets à mailles plus lâches au fur et à mesure de leur croissance.
Les bonnes nacres, celles qui n’ont pas rejeté leur nucleus, seront laissées 18 mois avant de leur retirer la perle. Si la perle fait 8mm de diamètre, on peut réinstaller un nucléus pour une seconde perle, cette fois sans bout de manteau. La couche épithéliale est toujours présente et la seconde perle sera de la même couleur que la précédente. Une jeune nacre peut être greffée jusqu’à 3-4 fois, selon les perliculteurs. La dernière perle fabriquée sera grosse, mais moins belle, plus terne. Tout est cependant relatif ! Un ouvrier prend les perles nettoyées, et d’un tour de main qui rendrait jaloux les meilleurs ouvreurs d’huîtres de Bretagne, in serre un coin en métal, une sorte de pince qui maintient l’huître entrouverte, sans déchirer le muscle du pied, prêt pour la greffe. Etape ultime, le greffeur, autrefois exclusivement japonais et désormais Tahitien ou Paumotu, va entreprendre l’insertion experte du nucleus et du bout de manteau. On remarquera que les nucleus sont jaunes alors qu’un moment auparavant, le guide montrait des sphères de nacre totalement blanches. Avant leur introduction, elles ont baigné dans un liquide antiseptique qui leur donne cette drôle de couleur ! Cette opération est très délicate et un très fort pourcentage de pertes inexpliquées reste encore à déplorer malgré le soin et l’attention de chaque greffeur. Selon les exploitations, 25% de réussite seulement et 2 à 3% de très belles perles.
La Nature se venge quelque part de l’ingérence de l’Homme dans le grand ordonnancement qu’elle ne maîtrise presque plus ! De plus, les cyclones et les boues rendent un peu plus aléatoires les récoltes…
On introduit des nucleus parfaitement sphériques, mais également de qu’on appellera des mabe, réalisés à partir de bouts de plastique de formes différentes (cœur, goutte, étoile…). Après 10 mois, l’huître a produit de la nacre sur la forme, le plastique sera retiré, de la résine injectée sous la nacre pour obtenir plus de résistance et un bijou est alors prêt à naître. En fin de vie, l’huître aura été totalement »recyclée » même si le terme n’est pas très joli, et sa nacre réutilisée pour faire des boucles de paréo ( en forme de tortue, de poisson…) ou gravée, et on la retrouvera en devanture des curios.
L’endroit où aura été prélevé le manteau sur la nacre va déterminer la couleur finale de la perle. En effet, des irisations qui vont du blanc presque pur au noir, en passant par le vert intense, la couleur aubergine donne toute une gamme de couleurs qui font de cette perle sa spécificité et sa beauté.
La visite se termine, commerce oblige, par le passage à la boutique où sont disposées sur une table des dizaines de perles, dans des pochettes transparentes, rangées par qualité, par gamme de prix, par couleur, chaque lot pouvant constituer une magnifique parure, un bracelet, ou toute création laissée à l’appréciation et l’inspiration des créateurs ! On se croirait dans la Salle au Trésor !

samedi 5 juillet 2008

vendredi 4 juillet 2008


Commandant de Bord sur ATN


PK18 ou Popa'a Beach

PK18, autrement dit au point Kilométrique 18 à Paea (soit 18 Kms de Papeete) se trouve Popa'a beach, la grande concentration dominicale des Popa'as fraîchement débarqués en Polynésie. On s'y retrouve entre bidasses, familles de Carcassonne, Béziers, ou d'Alès déjà tout pleins de vilains coups de soleil et de méchantes piqûres de moustiques. On se croirait presque à Palavas. tout l'arsenal balnéaire est là, du parasol à la glacière bleue (de 20litres de contenance dont 18 de Hinano!!!) les serviettes de plage logotées, les ballons, les pelles et rateaux, sans oublier le booster 2X5000 watts qui hurle du Gabilou en boucle, un régal surréaliste. L'air ne sent pas l'iode assurément ; ni le tiare d'ailleurs mais un mix de crèmes solaires, de Off (repelent) et de grillades.
Plus tard, quand on devient (un peu) Maohi (prononcez "ma-oïlle") on se montre moins, on préfère les plages plus calmes, plus solitaires, mais PK18 reste sans conteste un bon moyen de socialiser le week end...surtout quand on vient d'être parachuté à plus de 17.000kilomètres de chez soi. Et cette plage a en outre le mérite d'être l'une des plus belles plages de sable blanc de Tahiti.

Qu'est ce qu'un demi? (humour bête et méchant)


V.A.T. ou les volontaires à l'aide technique



V.A.T..... Une abbréviation qui peut revêtir de nombreuses significations, comme la taxe sur la valeur ajoutée pour nos amis anglo-saxons, ou une vieille marque de whisky ecossais, "VAT69" çà ne s'invente pas, distillerie que l'on trouve toujours près d'Edinburgh, ou encore, "Volontaire à l'aide technique"...et c'est là la finalité de cet article, " VAT", qui a été "vite" transformée voilà quelques années par un ami installé à Tahiti de longue date, par l'expression "Vacances A Tahiti". Il faisait de la cartographie, est passionné par les 2CV, il se reconnaitra....un grand "ia orana" lui est destiné amicalement!

Lorsque nous résidions encore à Tahiti, nous étions un jour tombé sur une pleine page de laDépêche de Tahiti qui évoquait justement un Volontaire à l'Aide Technique qui avait su transformer aux Antipodes, sa passion en sacerdoce.....ingénieur tout fraîchement sorti de je ne sais quelle école il avait atterri (le raccourci est un peu facile certe) à Tahiti, sur le site de l'Aéroport de Faa'a dans les bureaux de Météo France.....Où il a été appelé à développer, voire même inventer un logiciel consultable par la suite sur internet, qui permettrait alors de saisir les coordonnées de n'importe quelle plage des Iles, de celles qui sont pourvues d'un bon "tube" et en temps réel , le logiciel vous donnerait les conditions météo, température, hygrométrie, force et direction du vent et de la houle, des glaçons pour le maitai ou une hinano glacée....Le logiciel vous donnerait même la meilleure vague du moment...Imaginez, c'est dimanche après la messe, je tape "météo du surf" et en 2 clics, je sais que je peux jeter ma planche sur la Pointe Vénue ou mieux Cote Est......

Ce gars là a planché plusieurs années si je puis dire, sur Teahuppo (prononcez "Tiopo" sinon, vous êtes "out") "in situ" donc, plutôt qu'au fond d'un beau bureau climatisé et déshumidifié de Météo France!!!!

Cà s'appelle joindre l'utile à l'agréable!!!

Un peu de poésie dans un monde de brutes...

« …Etoile du matin, le Roi Tauroua qui donne des lois à la nuit et au jour, aux étoiles, à la lune au soleil et sert de guide aux marins- il fit voile à gauche, vers le Bord; et là dormant avec sa femme il donna naissance à l’Etoile rouge, cette étoile rouge qui brille le soir, sous 2 faces…Etoile rouge, ce Dieu qui vole dans l’Ouest, prépara sa pirogue, pirogue du grand soir, qui cingle vers les cieux… »
Noa Noa, P.Gauguin
Plus prosaïquement, et sans rapport avec ce qui précède, le Ciel polynésien est tout à fait différent de celui plus familier de nos latitudes tempérées de l'Hémisphère Nord. Ce qui m'a frappé tout d'abord en débarquant la 1ère fois en Polynésie, c'est a lune, qui prend ses quartiers d'une façon non conventionnelle. Le "croiddant" est parfois les 2 pointes vers le haut, alors qu'on a plus l'habitude de la voir avec le Pierrot assis dessus adossé à la partie charnue et planant en r^évant à sa Mélusine, alors qu'à Tahit, il serait depuis longtemps tombé dans le lagon!!
Vous l'aurz compris c'est le bétien qui parle. Depuis, je l'ai vue comme çà sous d'autres latitudes, comme par exemple au Mexique (et sans l'effet du Mescal) Donc ma théorie est mise à bas, et les phrases qui précèdent n'ont plus de sens. Mais si un astronome avisé avait une explication elle est bienvenue et je lui accorderais le crédit d'un espace dans ces même lignes....

Tri sélectif à la Tahitienne...

Bon, l'info date de quelques années en arrière mais l'histroire est authentique. Au passage du Siècle, un service tout "api" a été mis en place dans les îles, qui va dans le sens de l'époque et de l'écologie....les habitants entre autres de Punnauia, dont nous faisions partie se sont vus attribuer de belles poubelles (pardon des containers) de couleur verte avec des couvercles jaune et noir si me souviens bien pour différencier les déchets à y déposer. De grandes campagnes de sensibilisation des habitants, fort bien illustrées et explicitées étaient dispensées dans les médias, télévision, radios, et presse papier...et une belle plaquette a été distribuée à qui ovulait bien la lire..... En même temps, le Maire de notre commune à cette époque avait eu la riche idée de faire d'une pierre 2 coups (initiative fort louable au demeurant), et de lancer un processus parallèle, de réinserton des ex-taulards de Nuutania, la fameuse prison 4 étoiles de l'île, et de leur proposer des postes de soutien au ramassage des ordures. (L'histoire est AB-SO-LU-MENT véridique!)
C'est ainsi qu'un jour ou plutôt une fin d'après midi on a vu circuler des camions benne avec accrochés dessus une troupe pour le moins dissuasive, tous biceps dehors, d'Hommes plutôt très très costauds, tatoués de la tête au pied, le bandana jaune vif sur le crâne, et plein d'énergie à revendre pour vider des centaines de containers sur leur passage.
Nos poubelles, donc - devoir civique oblige- étaient remplies très consciencieusement, qui de papiers, bouteilles de plastique et autres récipients du même tonneau, tout cela dans la poubelle au couvercle noir (ou le contraire....mais peu importe) , qui d'épluchures, de restes de nourriture et d'autres déchets organiques qui finiraient dans notre autre benne au couvercle jaune....
Elles étaient bien rangées en file indienne sur le bord de la route du lotissement, quand arrive, d'abord le bruit de hennissements du diesel qui renacle dans la côte bientôt suivi dudit camion de ramassage avec ses ex-taulards derrière.
Nous assistions au spectacle qui allait devenir rapidement THE DAILY SHOW....A chaque arrêt les 3 ou 4 gars prenaient à pleine mains la première benne (comme s'il s'agissait d'un fort modeste pack d'eau) qu'ils vidaient tel HULK en plein effort dans la gueule du camion, benne qui finissait généralement à quelques metres de là, plus du tout au carré comme précédemment, puis.....c'était au tour de la seconde avec sa casquette jaune dont le contenu allait croiser le même destin que le précédent.....au fond du gosier du monstre.
Voilà, c'est comme çà qu'on a connu les débuts épiques du tri sélectif à Tahiti.
OK, me direz vous, plutôt que regarder béatement (bêtement???), sans rien dire, nous ussions pu leur suggérer l'envoi d'un second camion benne..histoire de faire du vrai tri sélectif comme dans la brochure.. mais je vous défie seulement de leur demander l'heure à ces gars là, sans avoir au préalable appelé 1/2 heure plus tôt, à titre préventif, le SAMU, les pompiers, votre dentiste et votre assureur, voire un prêtre, au cas où ils n'auraient pas apprécié notre sens de l'humour!!!
Aujourd'hui les choses ont certainement dû prendre une nouvelle orientation plus classique, c'est en tout cas ce qu'on souhaite au Pays!!!

mercredi 2 juillet 2008

Le Cyclone Tropical

Un cyclone est l’un des phénomènes météorologiques les plus dévastateurs.
Il déploie chaque seconde l’équivalent de l’énergie consommée par Tahiti en 40 jours et verse l’équivalent de 300 tonnes d’eau pendant le même laps de temps !
Les vents peuvent atteindre 350km/h. Les périodes les plus favorables aux cyclones sont de Décembre à Mars. Les météorologues facétieux leur donnaient exclusivement des prénoms de femmes, jusqu’en 1975, mais pour des raisons de parité, ils portent depuis peu des noms d'hommes, "y'a pas d'raison!!"
Le cyclone est un tourbillon gigantesque d’air chaud et humide qui tourne sur lui même sur un axe vertical. Les normes anti-cycloniques des constructions sont draconiennes et imposent que les structures, résistent à des vents allant jusqu’à 204km/h. En outre, tous les éléments de charpente sont solidarisés les uns aux autres (par boulonnage), afin d’éviter les risques de soulèvements et d’arrachement des toitures. Les effets conjugués des vents, de la pluie torrentielle et de la houle provoquent toutes sortes de dégâts matériels.

Les vents causent des dommages aux habitations mais aussi aux infrastructures publiques, (coupures de lignes électriques, d’eau , de téléphone, et parfois même effondrements des collines au dessus de la route cotière bloquant ainsi toute connexion avec la Capitale pendant quelques temps qui durent parfois au delà du supportable ,. Des ponts peuvent se rompre sous l’effet des pressions énormes qui s’opèrent sur leurs structures, et peuvent ainsi isoler pendant de semaines des régions entières, les routes de ceinture étant les seules liaisons entre les villages ou les districts. Des inondations, des éboulements, des glissements de terrain interviennent conjointement, des pollutions des réseaux d’eau viennent aggraver la situation. Les effets de la houle peuvent faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres.

LES PRECAUTIONS
Isoler les fares et résidences en masquant les fenêtres et baies vitrées avec des panneaux de contreplaqué. Vérifier les fixations des couvertures pour minimiser les risques d’aspiration des toitures. Certains "attachent" même littéralement leur fare, un peu comme des tentes, avec des filins qui ceinturent la structure et qui sont fichés solidemnent dans le sol (mais pas avec des sardines, comme les scouts)!
Se munir de petit matériel. Ecouter les bulletins météo et les informations qui sont diffusées régulièrement et donnent en temps réel la progression du cyclone et les risques encourus. Prévoir également une trousse de soins, des lampes électriques, des réserves d’eau et de nourriture.

Amarrer les bateaux, ou les hisser le plus loin du bord de l’eau.

Répondeur ALLO METEO France :

Bulletin météo pour la Polynésie : T 36 65 08
Prévisions en direct 24H/24 : T 36 65 09
Cartes et prévisions par fax : T 36 70 09

Pluies "antédiluviennes"


"La pluie est traversière
Elle bat de grain en grain..."


On connait par coeur le refrain de la chanson "les Marquises" de Brel. Mais l'expression est aussi criante à quelques heures de vol de Nuku Hiva. Quand il pleut à Tahiti, il pleut! Et comme un cadeau n'arrive jamais seul, ela pluie bat son plein autour de Noël. Température au plus haut, et humidité extrêmes. Rien à voir avec le crachin breton! Les éléments se déchainent soudain, le ciel s'obscurcit, on a l'impression que la nuit va tomber, il est l'heure de se coucher, le plafond lumineux est très bas, il a été déssiné à la mine de plomb, le bruit sourd des déferlantes sur le récif semblent s'être assourdi. Puis çà et là l'horizon vire au noir, le ciel se déchire et c'est une masse solide qui tombe du ciel. L'orage est là, en face Moorea est nimbée de mystère, elle disparait peu à peu derrière un rideau de métal. Le tonnerre claque dans les vallées, la température atteint des extrêmes.....puis l'orage s'approche et fond sur l'île. Des cataractes cascadent sur les cocotiers battus par les vents, les routes des lotissements se transforment en torrents improvisés qui charrient tout ce qu'ils trouvent sur leur passage, des cocos roulent dans les fossés, des palmes se laissent violenter dans la pente luisante des voies goudronnées. Les chemins de terre virent au cauchemar.
J'ai été pris plusieurs fois dans la tourmente, c'est légèrement effrayant mais d'un autre côté la chaleur tend à disparaitre le temps que les millions de metres cubes d'eau rafraichissnet la denrière molécule d'air chaud et on a enfin une sensation de fraîcheur insensée! (confère la pub Tahiti douche à la télé!!)
Les petits torrents font vite de grandes rivières et c'est bientôt de la boue rouge qui descent des collines. La sagesse impose alors de se cacher quelque part. On est alors trempé, transi, mais heureux d'avoir vécu cette étrange expérience.
On est en Juillet , c'est l'été austral, donc l'inverse de ce que l'on connait généralement en Métropole, la période où justement les orages tropicaux se font plus rares, ou le temps est plutot plus clément , la période idéale pour découvrir les îles , on a perdu 3 ou 4 degrés Celcius et quelques dizaines de pourcents d'humidité. C'est sans doute pourquoi les grandes fêtes du Heiva sont célébrées à cette époque de l'année.

Caramba!!!! Quintana Roo, Mexico